Un mot de Ghislaine André et Jean-Marc Kummer

Merci Lise,

Lise Aeberhard nous a quitté le 16 novembre.

Cela faisait 60 ans que Lise accompagnait les services religieux dans la vallée. En 1961, elle arrive jeune mariée avec Rodolphe, pasteur à Ormont-Dessus. Le couple ira ensuite dans les paroisses d’Aigle, d’Ollon, de Rougemont, mais Lise reviendra toujours pour jouer de l’orgue, comme remplaçante. Il paraît même qu’un jour hivernal particulièrement neigeux, alors que bien des paroissiens renonçaient à se déplacer pour venir au culte des Diablerets, les quelques personnes présentes l’ont vu arriver dans sa voiture depuis… Rougemont.

Dès la retraite, retour à Vers-l’Eglise et Lise reprend la fonction d’organiste. Tous les dimanches et jours de fêtes, elle est à son poste, discrète, fidèle. On ne peut que relever toute sa générosité : bien des personnes de la paroisse ont bénéficié de ses visites, de ses téléphones pour prendre des nouvelles. Elle était comme cela, Lise : l’important, c’est de prendre soin des autres, de témoigner de sa foi dans le service, dans les rencontres. A cause de sa santé, elle a dû quitter son poste d’organiste ce printemps. Le Temple de Vers – l’Eglise était devenu sa deuxième maison : elle y jouait de l’orgue presque tous les soirs et en même temps elle prenait soin de ce lieu. Elle veillait à ce qu’il soit accueillant, chauffé, fleuri, à ce que les cloches sonnent au bon moment : c’est tout un ministère qu’elle a offert à la paroisse, aux paroissiens. C’est avec une grande reconnaissance que nous pouvons dire au nom de la Paroisse : quel bonheur de t’avoir connue, Lise ! Merci ! 

Ghislaine André et Jean-Marc Kummer

Un mot de Jean Lugrin

Ma Chère Lise,

Non, nous n’avions pas fait de mauvais coups ensemble. Ce furent plutôt des bons, durant toutes mes années de présidence du Festival Musique et Neige, toi, tu étais l’organiste du Temple de Vers-l’Eglise durant tant d’années. Tu cachais ton trousseau de clefs dans la chaire, afin que je puisse régler, discrètement, dans l’armoire fermée, le chauffage pour le confort des musiciens et de nos auditeurs. ENCORE MERCI !

Qu’il était bon de te côtoyer, encore il y a peu, malgré tes problèmes de santé, toujours de bonne humeur, toujours d’une grande gentillesse. Loin d’être niaise, tu étais simplement bonne.

Qu’il est triste de te voir partir, après une maladie supportée avec beaucoup de lucidité, et malgré tout, avec bonne humeur. Tu peux enfin rejoindre ton mari Rudolf, lui aussi parti trop tôt.

Au revoir, ma Complice !

Jean Lugrin