Les 6, 7 et 8 mars, la 4e édition de la Diablerets 3D s’est déroulée dans un décor de rêve. Pourtant, au dernier moment, le chef de piste de la Diabolique, Bertrand Croisier et son équipe, ont dû aiguiller «leur» course vers un parcours B qui occultait le Glacier à cause des plaques à vent menaçantes. Cela dit, une innovation, introduite cette année, a été fort appréciée: la possibilité de ne s’inscrire qu’à une course, dont une deuxième Diabolique moins ardue que la classique.
«Notre offre de courses plus populaires, parallèlement à celles réservées aux spécialistes de ski alpinisme, a répondu à un véritable besoin. Preuve en est que plus de cent concurrents se sont inscrits dans cette catégorie», se réjouit Philippe Nicollier, président du comité d’organisation.
La Diabolique classique reste la course de longue durée la plus prestigieuse, aux dénivelés impressionnants, nécessitant près de 4 heures d’efforts pour les meilleurs. A ce jeux-là, une forte délégation italienne a raflé tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une médaille. Deux autres binômes transalpins occupaient les 2e et 3e marche du podium derrière les vainqueurs Philippo Bavazzuol et Nadir Maguet qui se sont également offert la victoire en Super Relais. Chez les dames, Marie Pharisa et sa coéquipière Cécile Pasche ont été les grandes triomphatrices.
La Verticale, remportée par Yannick Ecoeur, a vu un duel dans la course entre Reynold Ginier qui avait été battu quelques jours plus tôt par Marc Pichard à la Nocturne d’Isenau.
Cette fois, Reynold Ginier (2e) a pris le meilleur sur son rival et néanmoins ami (3e).
A noter également le bon résultat de l’équipe des Diablerets, Jérémy Pernet / Vincent Bardy, qui finit 3e de la Petite Diabolique.
Une belle réussite, à mettre aussi sur le compte des 70 bénévoles et de la quinzaine de pompiers.
Photos Jean-Charles André, Philippe Nicollier et Gilbert Pidoux
Résultats: http://www.diablerets3d.ch
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