Complément au vite publié dans le numéro d’avril 2020 du Cotterg.
David Greilsammer au milieu des partitions de son voyage onirique, capturé par Yoann Huck.
Lorsqu’une cinquantième saison fut un grand succès, on appréhende un peu la suivante… Le soufflé va retomber, c’est certain ! Et pourquoi ? Le contraire vient de se passer et brillamment se terminer. Le comité du Festival s’est renouvelé. Bien des membres fidèles, certains depuis la première édition, ont pris une retraite bien méritée, même s’ils continuent de donner quelques coups de mains. Le nouveau directeur artistique, Gilles Champoud, paraît parfaitement dans son élément. Il peut être fier de sa première saison comme seul skipper ! Si le Comité s’est drastiquement rétréci, les responsables peuvent compter sur une armée de bénévoles. Ils vous accueillent, vous sourient, vous placent et vous servent le vin chaud de l’Auberge de L’Ours à la sortie du concert, les torches allumées. C’est cinquante pour cent du succès !
Je ne vais pas relater chaque concert, vous y étiez, vu l’affluence. Et si vous n’y étiez pas, tant pis pour vous ! A l’année prochaine…
Un seul regret : lors du dernier concert, le 29 février, un son superbe remplit le Temple de Vers-l’Eglise. Il faut dire que le Quatuor Talich, du tout haut de gamme, semble animé, en plus de grandes compétences, de l’humour de ceux qui ne se prennent pas au sérieux, ils le sont ! L’assemblée générale suivait directement le magnifique concert. J’aurais tellement voulu photographier les chaussures noires des quatre musiciens. Chacun portait des lacets ; jusque là, c’est assez courant. Le premier violon porte du rouge, le deuxième, c’est du jaune, le violoncelliste est en turquoise. l’altiste était-il en bleu ? De ma place, je l’entendais seulement.
Il y a, aux Ormonts, beaucoup de magnifiques personnes qui œuvrent pour le bien de la région. Qu’il est bon de ressentir cela, aussi !
L’ancien président est fier de ce que les successeurs font de ce merveilleux Festival, et aussi tellement content que tous les participants, public, musiciens et organisateurs aient été préservés pas un certain virus !
Jean Lugrin
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