Les Mosses: TLML corrige un malentendu sur la tarification des remontées mécaniques et rassure

Les remontées du site des Dorchaux n’ont pas forcé sur les prix, comme le périodique Bon à savoir l’a annoncé par erreur.

Suite à une mauvaise information parue dans le périodique Bon à Savoir de décembre 2018 concernant la tarification des remontées mécaniques sur le plateau Les Mosses-La Lécherette, il était nécessaire pour TLML de rectifier l’erreur et de rassurer les nombreuses personnes qui ont réagi à l’information qui aurait pu décourager beaucoup de skieurs à passer leur journée aux Mosses.

Lors d’une assemblée publique préparée en un temps record pour le vendredi 14 décembre 2018, à l’Espace Nordique des Mosses, présidée par Jean-Marc Udriot, directeur TLML, assisté d’André Hefti, président du Conseil d’administration TLML et de Marc Buntschu, président de l’ATALC, il a été précisé d’emblée que TLML ne cherchait nullement à torpiller la station des Mosses, bien au contraire.

Au plan tarifaire, la carte journalière à 55 fr. (36 fr. pour les enfants) existe pour l’ensemble du domaine skiable, de Leysin à La Lécherette. Pour les skieurs ne désirant skier que sur le plateau Les Mosses-La Lécherette, la carte journalière est remplacée par une carte à points vendue 37 fr. (27 fr. pour les enfants). Cette nouvelle carte compte 70 points. TLML a calculé qu’un bon skieur utilisait en moyenne 63 points par journée de ski. Si un skieur venait à utiliser la totalité de ses points avant la fin de la journée, il aurait la possibilité d’obtenir sans frais supplémentaires une carte spéciale pour terminer sa journée. En revanche, s’il lui restait des points au terme de sa journée, son solde de points resterait valable pour un autre jour. Pour la demi-journée, il suffira donc d’acheter une carte à points qui reste valable jusqu’à épuisement des points. Les appareils sont conçus pour que les skieurs puissent contrôler à chaque départ le solde de leurs points. Cette carte représente indiscutablement une plus-value pour les utilisateurs.

Jean-Marc Udriot profite de cette soirée pour présenter les collaborateurs qui travaillent au sein de TLML, que ce soit au niveau du ski, l’équipe technique, les responsables de la sécurité, le personnel aux caisses, ou au niveau hôtellerie et restauration. Il se réjouit également de la bonne collaboration avec l’ESS des Mosses qui s’occupe de la garderie située à l’étage de la Droséra, et avec Les Mosses Animation (TLML s’occupe de l’entretien de la piste de snowtubing).

Le dernier volet de l’intervention de Jean-Marc Udriot est consacré au développement de l’entreprise. Ce développement est difficile aux Mosses, car il est soumis au règlement du PAC 292A et aux oppositions systématiques des milieux écologiques. Il a fallu démonter la magnifique yourte qui faisait le bonheur des skieurs sur la piste du Parchet I, se battre pour obtenir enfin l’autorisation de couvrir la terrasse de la Droséra, se battre encore, sans succès jusqu’à maintenant, pour remplacer l’arrache-mitaines par un tapis roulant. Par contre, l’enneigement mécanique a passé la rampe et devrait être installé en 2019, sous réserve d’oppositions lors de la mise à l’enquête. Ce projet n’aura aucune incidence sur la tarification des remontées mécaniques.

L’avenir de La Lécherette inquiète beaucoup les représentants du GIL (Groupement des Intérêts de La Lécherette). L’hôtel-restaurant est fermé. L’arrache-mitaines n’existe plus. Selon la volonté de Pro Natura, le téléski de la Mossette est condamné à plus ou moins longue échéance. Il s’agira de l’entretenir régulièrement pour le maintenir en activité. TLML compte sur la collaboration de tous les acteurs du tourisme, en particulier sur la Commune de Château-d’Oex, afin d’éviter que cette sympathique petite station ne tombe dans l’oubli, car elle est aujourd’hui la seule région de la Commune où l’on peut encore pratiquer le ski alpin.

André Hefti revient sur le combat incessant que TLML livre pour dynamiser la région en maintenant et améliorant l’acquis tout en respectant les limites qu’on lui impose, pour autant que ces limites ne soient pas contraires au bon sens, ce qui est souvent le cas.

Stéphane Genet rappelle que la Société de Développement Les Mosses Animation travaille bénévolement pour animer la station durant toute l’année. Il est important que tous les acteurs du tourisme travaillent main dans la main et restent régulièrement en contact.

Marc Buntschu se dit très satisfait de la collaboration avec TLML, Les Mosses Animation et les stations voisines. Le poste de directeur de l’ATALC est actuellement vacant. C’est le président qui assume l’intérim en attendant la nomination d’un nouveau directeur. Outre la promotion, l’ATALC a pour but de dynamiser la région en organisant, par exemple, des manifestations telles que l’exposition Ailyos qui a remporté un franc succès.

Gretel Ginier, Syndic de la Commune d’Ormont-Dessous, remercie les organisateurs de cette assemblée et félicite Jean-Marc Udriot pour sa réaction rapide qui montre que TLML se bat pour l’avenir de la station des Mosses.

Jean-Pierre Fierz

Soyez le premier à commenter

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.