Les études avancent sur le projet d’une fusion éventuelle entre les deux communes des Ormonts

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Photo Gilbert Pidoux

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Photo Christophe Racat
Verra-t-on un jour Le Sépey et Les Diablerets dans la même commune ?

Le comité de pilotage (COPIL)* de la fusion, présidé conjointement par les syndics Annie Oguey (Ormont-Dessous) et Philippe Grobéty (Ormont-Dessus), a tenu sa première séance, le 11 juin dernier aux Diablerets. Il s’agissait de faire un premier point intermédiaire sur l’avancement des travaux dévolus aux six groupes de travail mixtes qui sont à l’oeuvre depuis plusieurs mois.

Ce projet de mariage entre nos deux communes, n’a rien d’un coup de foudre. Au vrai, il s’agit plutôt d’un mariage de raison, impitoyablement pragmatique, où tous les avantages et inconvénients, les biens et passifs des deux prétendantes sont répertoriés, pesés, minutieusement disséqués, avant de procéder à une union qui sera, au final, décidée en votation populaire, durant l’automne 2014. Soit dit en passant, une dizaine de fusions sont actuellement à l’étude dans le canton de Vaud.

Six groupes de travail se sont donc attelés à des tâches bien précises, chacun dans un domaine, qui va des taxes et finances aux ordures ménagères, du tourisme aux nouvelles autorités, du budget aux armoiries, de l’épuration aux sociétés locales, etc. Tout, tout, tout, on vous dit, est passé au peigne fin et fait l’objet d’un rapport qui est centralisé par le COPIL.

Sans dévoiler prématurément le contenu du rapport final, quelques éléments se dégagent déjà des nombreux travaux en cours: ainsi, pas besoin de se creuser la tête pour trouver le nom de la nouvelle commune: Les Ormonts. Les premières études démontrent aussi que les postes de travail du personnel des deux communes seront maintenus. De même, il n’y aura pas de changements pour les détenteurs de locations et de baux (notamment de pâturages), ainsi que pour les trois associations privées de l’eau d’Ormont-Dessous. Un projet de nouvelles armoiries est déjà esquissé.

Il ne s’agit là que d’un pointage intermédiaire, loin d’être exhaustif, car le rapport final des six groupes de travail sera remis au COPIL cet automne. En février 2014, une convention de fusion devrait être présentée à la population des deux communes et soumise à votation.

Mais d’ici-là, nous aurons l’occasion de revenir sur le sujet.

* Outre les deux co-présidents mentionnés plus haut, le COPIL est composé de deux Municipales (Myriam Dégallier, Gretel Ginier) et de deux Municipaux (Claude Tommasini, Dario Pernet), ainsi que des secrétaires municipaux : Isabelle Mermod Gross et Cédric Fuhrer qui assurent la coordination administrative.

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