Les Diablerets: huitième concert de la 47e saison de Musique et Neige à la Maison des Congrès

Zingoingoin, zingoingoin, zingoingoin ? Est-ce du nouveau français ? Vous savez ces imbéciles d’illettrés qui se mêlent dans le pays de Molière à faire évoluer la langue en supprimant les accents circonflexes : Je suis sûr, ta sœur, elle va bien. Je suis sur ta sœur, elle va bien. Il semble que pour certains, évolution signifie nivellement par le bas. Dommage.

Zingoingoin, cet après-midi du dimanche 21 février était consacré au spectacle de Gaëtan, chanteur pour enfants. Grosse organisation à la Maison des Congrès des Diablerets : mise en place des chaises, numérotation, mise en place des tables pour la caisse des réservations et vente de billets, celle pour la vente des disques, celles pour les petits pains, branches de chocolat, bouteille d’eau ainsi que la petite boîte de crayons de couleurs qui devraient faire le bonheur des enfants après plus d’une heure de chansons. Chansons accompagnée par l’un des ukulélés du chanteur, et Fred Leclerq, guitariste-trompettiste (pas en même temps !), Yves Marguet, bassiste et guitariste (idem) et Didier Blum à la batterie, tous soutenus par les éclairages de Soizic Rossier et la sonorisation de José Serrano.

Une belle organisation grâce à la générosité de la Fondation Juchum, offrant toutes les places des enfants. Car ce sont eux que Musique et Neige prépare à renouveler l’auditoire, comme pour les initiations musicales que notre chère Mick Legler conduit annuellement dans les écoles et qu’une formation engagée perpétue durant la répétition de l’après-midi du concert. L’ambiance du jour est là, inévitable avec la présence d’auditeurs dès trois ans. Mais c’est agréable, vivant, le spectacle est fait pour eux, même si parents et grands-parents peuvent prendre du plaisir, car les musiciens sont bons, et une fois de plus, il y a une très bonne équipe.

Samedi prochain, la musique de chambre reprendra ses droits et ses quartiers à Vers-l’Eglise, car Gérard nous revient. Oui, Gérard Wyss est le musicien le plus fidèle du Festival, et chaque fois il nous amène des interprètes de valeur, de grande valeur. Il nous amènera Brahms en prime, pour ses trios pour piano, clarinette et violoncelle, piano et cordes, ainsi que celui pour piano, violon et cor. Cet avant-dernier concert de la saison s’annonce beau !

Texte et photos Jean Lugrin

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