Les Diablerets: «Du Ciel», exposition de peinture de Marianne Monnier-Koenig à la Galerie La Hotte

Photo Jean Lugrin

Depuis samedi 7 juillet et jusqu’au 29 juillet 2018, une multitude de tableaux remplissent les parois de La Hotte. Plutôt que déblatérer ou encenser l’artiste, laissons s’exprimer Luc, le mari de l’artiste !

Chers Amis,

Permettez-moi cette brève prise de parole pour vous dire merci de nous faire l’amitié de votre présence. Merci à Pierre pour son aimable soutien et à toute l’équipe de « La Hotte » d’avoir rendu possible cet événement. Je voudrais également dire deux mots du ciel…

«Du Ciel», Marianne Monnier-Koenig en a tous les dons mais c’est en elle qu’elle puise la force de les mettre en œuvres…

Vous l’avez déjà constaté en entrant ici, l’artiste à plus d’un pinceau à sa palette et celle-ci couvre pratiquement tout le spectre des teintes que l’œil humain peut percevoir.

Sa passion est également bien visible faisant de cet espace, à l’origine rustique, une mosaïque byzantine aux reflets chatoyants. Crayon, pastel, aquarelle, huile, y en a partout (sauf au plafond). Tant est si bien que l’on pourrait être pris de vertige…

Toutefois, si l’ensemble de cette «Installation» est une œuvre en soi, son expression réunit : Figuratif et symbolisme, allant, presque,  jusqu’à l’abstraction…

Les sujets de prédilection de l’artiste: Fleurs, fruits, chats ; traduisent avec sincérité et sensibilité son idéal du vrai et du beau. Cependant, pour peu que l’on y prenne garde, on s’apercevra bien vite que chacun de ses tableaux est unique dans son expression et par sa «personnalité». Les uns ont le détail et le teint nacré du Grand Siècle, les autres le trait vif et nerveux de nos brefs moments d’éternité, alors que d’autres encore s’abandonnent au romantisme apaisé de ses passions.

Néanmoins, tous sont traités avec rigueur, avec douceur souvent ou avec force parfois mais toujours avec le soin de l’authenticité.

Vous l’aurez compris, Marianne ne fait aucune concession à un quelconque courant pictural et encore moins aux excès d’un art contemporain qui reflète trop bien notre époque.

Ce qui compte pour elle c’est de maîtriser son sujet pour créer sa propre «Esthétique».

Prenez donc le temps de vous arrêter sur le tableau qui attirera votre œil puis comparez- le avec son voisin, vous y découvrirez : Les visages espiègles de Pensées aux sourires simiesques, le fond de l’œil de ses Chats qui semblent nous dire: «Vous nous avez fait : Maine coon, Burmese, Norvégien ou Persanmais, en fin de compte, qui a domestiqué qui ? »

Voyez ces aulnes trognés que l’on a empêchés de s’élancer vers le ciel dont pourtant les branches foisonnent et ces natures mortes qui nous interrogent sur la vigueur de notre culture.

Enfin, prenez la distance nécessaire à la vision du tout. Avec un peu d’attention vous découvrirez la cohérence de cette fresque peinte par une artiste de caractère, maître de sa technique, forte de sa passion et courageuse d’une démarche entreprise alors qu’elle se sait être à contre-courant.

Il y a des personnes avec lesquelles on vit depuis longtemps et que l’on croit connaître… Marianne est mon épouse depuis plus de trente ans mais ce n’est qu’aujourd’hui que je prends conscience de sa formidable puissance créatrice.

Marianne, tu es une militante du beau – Je suis fier de toi !

Luc B. Monnier

Les Diablerets, le 7 juillet 2018

Marianne Monnier-Koenig et son époux Luc B. Monnier (Photo Jean Lugrin).

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