Le Sépey: assemblée constitutive du parti libéral-radical Leysin-Les Ormonts, le 24 janvier au bâtiment communal

Debout, Frédéric Borloz (syndic d’Aigle et Conseiller national); à droite, Jean-Luc Friederich (président du nouveau PLRLO); à gauche, Philippe Treyvaud (vice-président).

Lorsqu’il y a des personnes qui s’engagent sans compter pour leur coin de pays, on les soutient. Je pense à notre nouveau Syndic. Christian Reber aura bien du travail à résoudre les divers manquements passés, mais loin de moi l’idée de me substituer à un quelconque tribunal. Il faut regarder l’avenir ; pour le passé, c’est trop tard. Et l’avenir, il y en a certainement un, mais à certaines conditions.

Pour moi, homme de droite, il est indispensable de se prendre en charge et de se battre pour ce que l’on croit juste. C’est aussi l’avis de plus de trente citoyens des Communes de Leysin et des Ormonts qui se sont réunis à la Maison de Commune du Sépey, vendredi soir 24 janvier, journée d’indépendance. La date n’est certes pas due au hasard pour fusionner les deux sections du PLR qui deviennent PLR Leysin-Les Ormonts (PLRLO). Si l’on n’accepte pas la tendance actuelle du social à outrance, alors qu’il devrait être réservé à ceux qui ne sont pas en mesure de s’assumer.

Si l’on veut déterminer nous-mêmes notre destinée, maîtriser un développement cohérent avec nos atouts indéniables, nous devons représenter une force crédible. C’est le but de cette fusion, tout en maintenant les prérogatives et l’esprit de chacune des deux sections. A la table des chefs, on trouvait Jean-Luc Friedrich de Leysin qui prend la présidence, alors que Philippe Treyvaud devient le vice-président. Trois dames complètent le comité : Françoise Schuler, Véronique Grolimund et Valérie Roch-Nicollier. Il n’y a donc pas la parité tant à la mode, mais cela devrait tout de même fonctionner ! Il a été montré sur l’écran l’évocation de petits poissons se faisant avaler par un gros.

Avec cette fusion de deux sections montagnardes, nous aurons bien plus de chance de nous faire entendre auprès des instances cantonales, entre autres. Le temps de dire Oui-Amen à tout ce qu’on nous ordonne doit se terminer. La situation n’est pas si bonne, et elle peut encore se dégrader si nous ne prenons pas, enfin, nos responsabilités. Pour ce qui concerne la Commune d’Ormont-Dessus, le PLR invite déjà tous les Conseillers communaux, de quelle sensibilité politique qu’ils soient, à venir discuter des objets à l’ordre du jour lors du pré-conseil Il est évident que pour construire notre propre avenir, il ne suffit pas d’ouvrir l’enveloppe en arrivant au Conseil. Les objets votés ont des conséquences parfois très lourdes ; il vaut mieux alors en discuter préalablement et préparer les décisions ensemble.

Personnellement, ne faisant pas partie du Conseil communal, on me rétorquera que je ferais mieux de la fermer. Je n’y suis pas encore prêt, car notre avenir est entre nos mains, chaque voix des personnes qui aiment cette région compte. Je serai donc en soutien derrière ou aux côtés de notre Syndic, derrière notre Conseil communal, lorsqu’il réfléchit à de bonnes solutions, et adhérent du PLRLO qui œuvre pour le bien de toute notre collectivité. Il reste encore pas mal de places à ceux qui désirent y participer !

J’ai été suffisamment long pour ne pas parler de l’intervention du Président régional Quentin Racine, ni de celle de notre Conseiller national Frédéric Borloz, pourtant pleine d’enseignements. Je ne résumerai pas non plus l’excellent cours d’histoire de l’Indépendance vaudoise prodigué par Philippe Nicollier. Je lui ai dit, d’ailleurs, à la fin : «ta maîtresse d’école serait fière de toi !»

Texte et photo Jean Lugrin

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