Le dernier concert de la 44e saison du Festival Musique et Neige s’est tenu le samedi 2 mars 2013 à Vers-l’Église

Photos Jean Lugrin

Le plan du temple de Vers-l’Église reçoit à chaque moment de petites croix, les billets de réservation se préparent. Mireille répond au téléphone, il est 21 heures (ils ne pourraient pas appeler à des heures décentes?). Six places tout devant à gauche sont demandées. Mon pauvre monsieur, les huit premiers rangs sont déjà complets.

Le lendemain, c’est Solange qui rencontre madame Machin au village, deux places supplémentaires sont ainsi immédiatement transmises à Mireille détentrice du plan. Jean transmet les réservations venues par le site. Mireille, Solange et Jacqueline sont à La Hotte, c’est vendredi, c’est samedi matin. Pas seulement pour admirer les oeuvres accrochées, mais pour continuer de prendre les réservations. Ça n’arrête pas, la tension monte, pourvu qu’on n’ait pas fait trop de bêtises. On ne peut mettre la grosse dame sur les genoux du petit monsieur !

On rencontre Untel. Il se plaint que les réservations ne sont jamais ouvertes à La Hotte, pourtant, Untel, si vous aviez regardé la plaquette du programme, tout est indiqué en première ligne !

Un Autre Untel trouve que trente francs, c’est cher pour un concert. Mais oui, Autre Untel, alors faites partie de l’Association des Amis et vous ne payerez que vingt francs. Sinon, allez écouter ce concert en plaine pour cinquante ou huitante francs !

Ce samedi matin, l’Association ne comptait «que» 299 membres. Lors de l’après-concert, le 300ème s’est annoncé.

Hier soir, on n’a pas pu commencer le concert comme d’habitude, à 18:15, les auditeurs ne sont pas tous placés, deuxième record d’affluence de la saison et de la vie du Festival, on termine en beauté.

La lumière s’éteint, les membres du Quatuor Sacconi peuvent enfin interpréter un quatuor de Haydn, père du genre, puis le seul de Verdi, pour terminer par l’un des sept quatuors de Mendelssohn. Les applaudissements, trop chaleureux pour laisser partir les musiciens, les «contraignent» à jouer en bis Méditation sur l’ancien choral tchèque de Joseph Suk (1874-1935). Quatre oeuvres qui ont permis au public de constater la haute qualité et la parfaite cohésion des jeunes musiciens anglais.

Vas-y Thierry, prépare-nous pour l’année prochaine une 45e et nouvelle saison de rêve, merci d’avance !

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Jean Lugrin

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