Jean-Philippe Busset : des gestes et quelques mots

Je ne reverrai plus Jean-Philippe Busset à la Scie, fini aussi les occasions de discuter avec lui modèles réduits de trains, mais qu’importe, puisque j’ai déjà tous ces bons souvenirs en réserve.

Comme Frédéric Keller l’a dit à son enterrement :

« Le départ de Jean-Philippe nous a tous saisis.
Il est parti si brusquement il y a une semaine maintenant.
Il allait bientôt avoir 78 ans

Il laisse un grand vide.
·         On regarde en passant la scierie,
·         les amis l’attendent pour le café du jeudi
·         et toi Renée, tu sais qu’il n’occupera plus sa place dans son fauteuil.

Alors nous tous présents cet après-midi, nous voulons t’entourer, Renée, de notre affection.
Tu as partagé 35 ans de sa vie.

Nous sommes là aussi pour vous, ses deux garçons : Christophe et Fredo sans oublier Alexandra, sa chère petite fille.

Jean-Philippe considérait tes filles, Caroline et Corine comme les siennes, et Ari, était son deuxième petit fils.

Nous aussi, habitant la commune ou venus de plus loin, voire même de France, nous sommes comme orphelins de cette figure marquante de ce coin de vallée. »

Et puis :

« Jean-Philippe était remarquable d’intelligence technique.
Il semblait savoir tout faire de ses 10 doigts.
Il a quand même créé sa propre centrale hydroélectrique et réhabilité la scierie.
Ce n’est pas donné à tout le monde.
Il avait du génie dans les mains.

Sa mort n’a aucun sens particulier.
Elle est absurde comme tous les accidents de la vie. »

Et enfin :
« Jean-Philippe, comme tout bon Ormonan avait peut-être une tête dure, mais il avait aussi un cœur tendre.

Un cœur qui battait pour ses enfants c’est-à-dire ses garçons et tes filles Renée, qu’il considérait comme siennes, sans oublier les deux petits-enfants.

Jean-Philippe aimait transmettre son savoir.
Quelle chance d’avoir un grand-père facétieux, plein d’humour, pouvant expliquer toutes sortes de choses dans tant de domaines différents.
Je l’imagine faisant tourner ses trains expliquant la différence entre chaque locomotive. »

Et c’est bien pour cela que j’appréciais tant faire visiter la Scierie des Planches à toutes sortes d’amis. Jean-Philippe aura marqué Charlotte, la fille du meunier broyard, qui lui a préparé un gâteau au chocolat pour le remercier de cette merveilleuse journée durant laquelle, il répondait à toutes ses questions sans jamais se lasser.
Et puis, quand la belle-famille venue d’Alsace a fait sa rencontre, il n’a pas lésiné sur les démonstrations et les commentaires pleins d’humour, transformant la visite en expérience historique.

Alors, pour le souvenir de tes gestes et du son de ta voix, voici une compilation de quelques extraits photos et vidéos pris durant ces fameuses visites de 2019 et 2022.

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