Encapuchonnée, la Maison de Commune d’Ormont-Dessous s’isole contre le froid

DSC_6339

Son inauguration s’est déroulée en avril 1984, une belle fête à laquelle s’était associée toute la population. La Maison de Commune d’Ormont-Dessous, au Sépey, a été construite à une époque où les critères esthétiques préoccupaient davantage les architectes que les problèmes de chauffage ou d’économie d’énergie.

Résultat, si le bâtiment est beau et fonctionnel, il n’a jamais été bien chauffé en raison des nombreux ponts de froid occasionnés par ses diverses structures en béton. Il avait coûté, à l’époque, 3 millions 387’000 francs, dont 2 millions 172’000 francs à la charge de la Commune. Le personnel appelé à y travailler est frigorifié chaque hiver, quand bien même la facture du chauffage anémique s’élève à 12’000 francs par année. Difficile de taper sur un clavier avec des moufles, on en conviendra…

Les travaux en cours consistent à isoler le bâtiment et à éliminer ces fameux ponts de froid. A savoir: isolation des piliers en béton; élimination des bacs en béton de la façade sud; séparation de la rampe d’accès du bâtiment; création d’un sas à l’entrée principale; creuse d’une fouille au pied de la façade nord pour mieux isoler le bâtiment; création d’un sas sur le perron, à l’entrée de la salle du Conseil, ainsi qu’une rampe d’accès pour handicapés. La toiture sera refaite et pourvue d’une isolation de 260 mm d’épaisseur contre 100 mm jusqu’ici.

La Maison de Commune est chauffée actuellement par des radiateurs électriques. La Municipalité profite de cette réfection pour placer des conduites de chauffage en attente pour une future connexion à distance avec le nouveau collège, où des chaudières aux pellets et mazout alimenteront également le bâtiment communal.

Le coût total est estimé à 993’000 francs, dont 820’000 francs à la charge de la Commune, après déduction de la participation de Swisscom et des subventions cantonales et fédérales. La Commune n’aura pas à recourir à l’emprunt pour financer ces travaux, vu qu’elle en règlera le montant, grâce à la vente de la propriété de Crettaz, dont il avait été décidé que le produit serait affecté à l’assainissement des bâtiments communaux.

1 Commentaire

  1. Désolé de contredire, mais depuis la crise du pétrole de 1974, certains, pour ne pas dire la plupart des architectes avaient pris conscience des qualités de l’isolation des bâtiments, et on avait commencé à isoler les bâtiments de manière périphérique, afin, justement de diminuer les ponts de froid.
    Avec mes chaleureuses salutations
    jl

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.