Dix ans pour en parler, dix ans pour préparer la suivante!

Complément à l’article paru dans Le Cotterg de septembre 2019.

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Pour accéder la chasse aux costumes réalisée pour Vevey TV, par Maëlle Gex-Collet, nièce d’Isabelle Pittex, c’est par ici.

Analyse de Pierre Aguet

L’analyse de Pierre Aguet remet en perspective tout le projet de la Fête des Vignerons et zoome sur une série de points tels que : l’envergure du projet, l’inventivité, l’émotion, l’infrastructure de restauration, la tradition contre le spectacle grand public.

Partage d’émotions avec Nicole Pichard

Magique beauté communion entre nous les Suisses. Impossible de manquer un spectacle de grande classe merci à vous tous pour le bonheur et les larmes versées sans modération.
Coeur en chamade.
J’y suis allée trois fois, dont deux fois de jour. Très impressionnant à en avoir le vertige, tout en haut des gradins. Une organisation d’une rare efficacité.
Musique moderne, costumes de rêve; en qualité et en matière, du jamais vu. Vive l’Italie et sa force de la mode, sans oublier les chaussures en cuir de veau.

A 78 ans j’en en vu 4 et maintenant je peux mourir l’âme en joie..

 

Texte hommage de Sophie Cheseaux

De mon côté, deux choses marquantes: le dernier spectacle, moment incroyable de trop-plein émotionnel! Nous sommes entrés en scène en pleurant, on voulait profiter de chaque seconde de cette dernière, le rire et les larmes se mélangeaient, partout ou je regardais je voyais des fourmis qui pleuraient en souriant. Les étourneaux c’était pas beaucoup mieux!

A la fin du premier tableau tous les étourneaux de la scène nord, en face de moi, pleuraient à chaudes larmes, c’était drôle.

Dans les coulisses les jeunes et les moins jeunes, les ados, les enfants, les hommes, les femmes, tout le monde pleurait, on se croisait avec les autres troupes et on se la topait en rigolant de se voir comme ça! Tout le monde se félicitait, s’applaudissait, une solidarité dans l’émotion, quelque chose d’incroyable que je ne reverrai probablement pas avant une vingtaine d’année..

L’autre chose très chouette avec la fête c’est les contacts, d’abord avec les choristes que j’ai rencontrés, dont certains vivaient dans la même rue que moi mais que je ne connaissais pas! Ensuite avec le public, les gens nous arrêtaient pour faire des photos avec nous, demandaient s’ils pouvaient toucher l’abdomen, nous complimentaient sur les chaussures ou la robe, parfois on me disait “Bonjour fourmi”, s’effacer derrière un costume, représenter quelque chose d’autre que soi-même c’est vraiment chouette et là encore, unique.

 Pendant les cortèges on marchait, il faisait chaud, on avait très mal aux pieds, mais ça s’effaçait en voyant des dizaines et des dizaines de visages souriant! Un shot de bonheur à l’état pur!

On pourrait en parler pendant des heures mais je vais m’arrêter là! “Le travail doit reprendre” comme disait Jérôme Aké Béda à la fin du spectacle!

Entretien tandem de Michel Nicollier et Yolande Boinnard

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