Je sais que comme photographe amateur,
j’ai inévitablement un petit côté voyeur.
Non, que je regarde par le trou des serrures,
n’étant pas particulièrement attiré par la luxure,
mais, lorsque j’aperçus ces deux amoureux,
si seuls au monde, l’air d’être tellement heureux,
appuyé l’un contre l’autre au chemin du Lederrey,
dans la forêt, tout près du village des Diablerets,
je n’ai pu résister à les observer silencieusement.
Je les sentais, si proches, s’aimant tendrement.
Ils m’ont fait du bien, car jusqu’à cet instant,
j’ignorais les vélomoteurs et leurs sentiments !
Texte et photo Jean Lugrin
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