La route cantonale qui mène aux Mosses est connue depuis des générations comme étant un conflit pour les amphibiens en période de migration. Quand les contions météorologiques sont favorables vers début avril, des pics de migrations sont observés et des centaines d’individus peuvent se retrouver en même temps sur la route. Il suffit ensuite d’une voiture pour entraîner la mort de nombreux individus.
Une barrière à amphibien temporaire peut être mise en place afin d’aider les batraciens à se rendre dans leur mare en toute sécurité. Le but est de récolter les batraciens avant qu’ils ne se retrouvent sur la route puis de les amener de l’autre côté. Alors qu’à Enney une telle barrière est mise en place avec succès depuis plusieurs années par le Service de la Nature et du Paysage de l’Etat de Fribourg, le cas des Mosses reste dramatique. Malgré la complexité du contexte – le passage des batraciens se situant en pleine zone construite et pouvant avoir lieu alors que le site est encore enneigé – le Parc souhaite tenter l’installation d’une barrière cette année.
Pour mener à bien cette action, la participation de bénévoles est primordiale. Dans l’idéal, les bénévoles sont prêts à s’engager pour une période allant de mi-mars à fin-avril pour un relevé par semaine. Ces relevés ont lieu tous les matins (entre 6h et 9h) et parfois le soir (entre 21h et 23h) lors de forte migration.
Afin de trouver des bénévoles, une séance d’information se déroulera le mercredi 22 février aux Mosses à 20h00 au Restaurant Le Chaussy.
(com)
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